Si le coopérativisme était un pays, il serait aussi grand que l’Inde. Si 1,2 milliard de coopérateurs faisaient la queue, la longueur totale de la file d’attente serait si longue qu’elle pourrait faire 15 fois le tour de l’équateur terrestre ! Alors pourquoi les coopératives ne sont-elles pas mieux connues ?
Alors que les délégués se réunissaient en séance plénière au Bharat Mandapam, Iñigo Albizurri, responsable des relations internationales de Mondragon Corporation et président du comité des communications de l’ACI et Leire Luengo, directrice des communications de l’ACI, ont partagé leurs réflexions sur la manière de tirer le meilleur parti de l’Année internationale des coopératives 2025.
« Que le monde nous voie, nous entende et se joigne à nous » a déclaré Luengo. « Une lumière est petite et passe facilement inaperçue. Mais de nombreuses lumières sont visibles dans l’obscurité. »
« Nous devons être fiers d’être des coopératives » a ajouté Albizurri. « L’année prochaine est une opportunité énorme – nous devons la proclamer haut et fort. »
C’est important, a déclaré Howard Brodsky, lauréat du prix Rochdale Pioneers 2021, car « trop de gens dans le monde en savent trop peu sur les coopératives ».
« Les gens apprennent par les histoires, pas par les chiffres » a-t-il déclaré. « Nous sommes une force et nous devons mieux raconter nos histoires et de manière puissante… 2025 est le moment de nous mettre en lumière. »
Les délégués ont également entendu Rinky Kumari, un entraîneur de football indien qui, en tant que joueur, a fait le tour du monde. « J’étais le capitaine – cela m’a motivé à me concentrer sur mes études et j’ai ensuite été sélectionné pour un cours à l’université de Mondragon. J’y ai appris la collaboration et comment les coopératives fonctionnent et partagent les décisions. C’est une équipe. »
La conclusion était claire : plus de communication signifie plus de coopératives. La réponse ? « Communiquer, communiquer, communiquer ! »
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